Sunday, November 27, 2005

Alain Finkielkuraut. Francia, escuela, árabes, Occidente, Odio, Terror y Medios de incomunicación de masas ante la Violencia

Alain Finkielkuraut ha explicado a Le Monde (www.lemonde.fr., online de pago) la frase que Haarez le atribuye: “Un arabe qui incendie une école, c'est une révolte ; un blanc, c'est du fascisme”.

Así matiza AF sus posiciones sobre el vandalismo, la proliferación criminal del Odio, el Terrorismo, la violencia suburbana en Francia, y el comportamiento de los medios de desinformación de masas:

LE MONDE | 26.11.05 | 14h52 ? Mis à jour le 26.11.05 | 14h52

Propos recueillis par Sylvain Cypel et Sylvie Kauffmann

Article paru dans l'édition du 27.11.05


----Pourquoi ne vous reconnaissez-vous pas dans le compte rendu qu'a fait Le Monde de vos propos parus dans le journal israélien Haaretz,lequel les a comparés à ceux d'"un militant du Front national" ?

----Le personnage que désigne cet article m'inspire du mépris, et même du
dégoût. Je ne suis pas ce frontiste excité nostalgique de l'épopée
coloniale. J'essaie seulement de déchirer le rideau des discours
convenus sur les événements actuels. Lui, c'est lui, et moi c'est moi. A
ma grande stupeur, depuis mercredi, nous portons le même nom.

Ce qui m'inquiète, c'est la désafiliation nationale. Je dis donc
effectivement que lorsque certains jeunes émeutiers évoquent entre eux
"les Français", nous sommes perdus. J'ajoute que certains juifs aussi
succombent à cette tentation. Je leur réponds : "Si votre présence ici
ne relève que de l'utilité, soyez honnêtes avec vous-même : vous avez
Israël." Moi, quand j'entends "les Français", je suis indigné. La
phrase incriminée doit être remise dans cette perspective. Si, pour ces
jeunes des cités, la France n'est qu'une carte d'identité, eux aussi ont
le droit de partir. Mais je sais que ce n'est pas une possibilité et je
le dis dans l'entretien.

----Vous êtes enfant d'immigré. Ne pouvez-vous imaginer que dire "les Français" relève d'un rapport plus complexe que l'utilitarisme ? Du souci de préserver une identité sans remettre en question la volonté
d'insertion?


----Oui, mon père aussi, venu de Pologne, disait "les Français". Il en
avait le droit. Mais j'ai toujours pensé que cette façon d'être n'était
pas transmissible. Moi, je refuse cette posture. Or ces jeunes sont,
comme moi, nés en France. Je leur demande la même cohérence.

----Que contestez-vous dans les propos qui vous ont été attribués?

----Il y une chose que je ne reprends en aucune façon à mon compte, c'est
l'idée que les Lumières apportaient la civilisation à des "sauvages".
Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire. L'intention des Lumières
est équivoque. Cette équivoque doit nous garder de tout alignement du
colonialisme sur une entreprise purement criminelle. Intégrer des hommes
dans la catholicité des Lumières est autre chose qu'une volonté
d'extermination. Cela peut avoir, ici ou là, des effets positifs. C'est
tout ce que je voulais dire.

Comme Occidental confronté à l'ère du vide, je n'ai aucun esprit de
supériorité. Mais je suis inquiet devant la montée des nouvelles
revendications de mémoires. On demande, quelquefois pour soigner les
blessures identitaires, un nouvel enseignement de l'esclavage et de la
colonisation. Pourquoi pas ? Sauf que cette demande se formule de plus
en plus comme un "droit à la Shoah". Comme si, pour résoudre une
terrible compétition des mémoires, il fallait "élargir" la Shoah. Dès
lors, la colonisation ne devient plus qu'un crime contre l'humanité. Or
elle fut "ambiguë", comme a écrit Claude Liauzu, et ne se ramène pas à
ses seuls crimes.

----Prenons deux citations : /"Qu'a fait ce pays aux Africains ? Que du bien", et "l'esclavage n'était pas une Shoah, pas un crime contre
l'humanité"/. Ne vous situez-vous pas vous-même dans la /"concurrence
des victimes"?


----Bien entendu, les traites négrières sont un crime contre l'humanité. Et
oui, il y a une part criminelle dans la colonisation. Si je devais
l'enseigner, je commencerais par Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad.

Mais elle n'était pas que cela, et il devient chaque jour plus difficile
de le dire. Quant à l'esclavage, on traite de négationniste quiconque
ose rappeler que l'Occident n'en est pas seul responsable, qu'il y a eu
des traites internes à l'Afrique et orientales. Si l'Occident a une
spécificité, par-delà ses crimes, c'est l'abolitionnisme. Pour ce qui
est des Africains auxquels la France n'a fait "que du bien", je
parlais des immigrants récents et je les comparais à mon père, déporté
par Vichy. Le modèle de la Shoah plane désormais sur toutes les horreurs
collectives. Cette concurrence des victimes doit être combattue sans
répit. On ne réconciliera pas les Noirs, les juifs et les Arabes sur le
dos de la vérité. Parler comme les "Indigènes de la République" est
détestable.

----La clé des émeutes dans les cités est, à vos yeux, qu'elles ont été le fait non pas de "jeunes" indéterminés, mais de Noirs et d'Arabes musulmans?

----Face à ce grand saccage, la France est divisée en deux partis : celui de
la compréhension et celui de l'indignation. Le parti de la compréhension
est celui qu'on entend le plus. Certains vont jusqu'à célébrer la
multitude insurgée. La plupart veulent décharger les émeutiers de leurs
responsabilités en assignant leurs actes à un urbanisme effrayant, à
l'isolement, au chômage, aux "provocations" du ministre de l'intérieur,
au racisme endémique. Je pense qu'il n'y a pas de lien de cause à effet
entre la misère sociale réelle des quartiers et l'incendie des écoles.
Pourquoi cet acharnement contre les symboles républicains ? Nous devons
admettre qu'un certain nombre de gens vivant en France détestent ce pays.

----Le nombre d'arrestations et la hausse de la popularité du ministre de l'intérieur ne vont pourtant pas dans le sens de la "compréhension" à l'égard des émeutiers.

----Je ne ferai aucune concession au politiquement correct. Chaque jour, les
"Guignols de l'info" font jouer à M. Sarkozy le rôle de l'ennemi absolu
pour qui tous les Arabes sont des voleurs et les Noirs des racailles. Il
clame le contraire, mais c'est ce que les jeunes des banlieues regardent.

----Les policiers, les éducateurs n'ont pas constaté de revendication religieuse. De même, on trouve des Français "de souche" parmi les jeunes condamnés. D'où tenez-vous qu'il s'agit d'une révolte
/"ethno-religieuse" /?


----D'accord, la religion n'a pas joué comme religion, mais comme référence
identitaire. Mais votre question m'étonne. L'antiracisme contemporain
est ubuesque. Il m'est reproché de parler de l'origine des émeutiers. Or
ceux qui m'accusent sont les mêmes à prôner la lutte contre les
discriminations raciales. Si nous n'avions eu affaire qu'à un problème
purement social, il serait traité comme tel. Je ne nie nullement
l'existence du racisme subi par ces jeunes.

La question que je pose s'adresse à notre ultime utopie, qu'il y a
quelques mois encore Le Monde défendait avec panache : le métissage.
On pensait que la réponse au racisme, c'est une société multiraciale. Or
une société multiraciale peut être aussi une société multiraciste. Je
sais que mon propos est scabreux. Disons les choses clairement : des
Français de souche ont aussi participé aux émeutes, mais le gros était
constitué de jeunes d'origine africaine et nord-africaine. Toute
généralisation est abusive. Le racisme, c'est la généralisation. Mais,
maintenant, l'antiracisme risque de devenir une prophétie autoréalisatrice.

Il faut compter aujourd'hui avec une haine de l'Occident dans le monde
arabo-musulman qui a des retombées françaises. Mais, bien sûr, il y a
aussi des causes à chercher en nous-mêmes. Elles résident dans le vide
spirituel de nos sociétés. Ces adolescents ennemis de notre monde en
sont aussi la caricature ultime. Ce n'est pas par hasard qu'ils veulent
détruire les écoles. Nous vivions dans une société où l'utilité et
l'immédiateté ont aboli l'humanisme.

De plus en plus de gens considèrent que l'école est là pour donner du
boulot. L'idée que l'enseignement est à lui-même sa propre finalité ne
fait presque plus sens. Dès lors, saccager une école qui ne vous
garantit rien devient compréhensible.

----La révolte ne serait donc pas due aux difficultés d'insertion de ces jeunes, mais à leur rejet intrinsèque du "modèle français"?

----Il n'y a pas que du rejet. D'une certaine façon, ils sont aussi
l'avant-garde de ce comportement général de plaignant et d'ayant droit
frustré. L'école, c'est le droit au diplôme ; le diplôme, le droit au
travail... Il y a là comme un rapport syndical à la réalité, pur produit
d'un monde sans repères. Dans les cités, ceux qui jouent le jeu
républicain se font traiter très souvent de "bouffons".

----Vous dites à /Haaretz /que vos propos, vous ne pourriez les tenir en France. Que peut-on dire à l'étranger qu'il est impossible de dire ici?

----Il est très difficile en France de résister à un discours convenu qui
réduit les événements actuels aux seules questions d'inégalités et de
discriminations.

----Si, comme vous le pensez, "le modèle républicain s'est effondré dans ces émeutes, mais le modèle multiculturel ne va pas mieux", faut-il conclure à l'impossibilité d'intégrer les populations noires, arabes et
musulmanes?


----Cette intégration est notre obligation. Mais la solution ne réside pas
dans la stigmatisation incessante de notre pays. On n'intégrera jamais
des gens qui n'aiment pas la France dans une France qui ne s'aime pas.
Et il faut commencer par réhabiliter l'école. Si la langue française ne
reconquiert pas ce territoire perdu qu'est le parler des banlieues,
alors, oui, la discrimination à l'embauche et au logement s'aggravera.
Dire cela est caractérisé aujourd'hui comme du racisme !

----Pour éviter toute incompréhension, la solution ne serait-elle pas de voir publier en français l'intégralité de l'interview de Haaretz?

----Il faudrait qu'on m'entende avant de me condamner. Lorsque j'évoque
l'équipe de France de football, je rappelle qu'au match France-Algérie,
La Marseillaise a été sifflée. Ces sifflets n'étaient pas
antiracistes, mais racistes, puisqu'ils visaient une équipe
"black-blanc-beur". Après, je dis que cette équipe est devenue
"black-black-black", et quelque chose comme "cela fait rire tou te
l'Europe". C'est une référence sans méchanceté aux séquelles heureuses
du colonialisme et un écho au sourire de mon père quand il notait que
les joueurs de l'équipe de France des années 1950 s'appelaient Kopa,
Cisowski et Ujlaki et que les Français manquaient à l'appel.

Je suis un supporteur de l'équipe de France. Je vénère Zidane, le
joueur. Mais je n'ai pas été compris. Je ne pense pas un instant que
l'humanité ait jamais été divisée entre civilisés et sauvages. Ce point
de l'article, je le nie complètement. Le reste, avec les précisions que
j'ai essayé de donner, je l'assume.

Terror - Terrorismo y Cultura. André Glucksmann y los orígenes del Terror contemporáneo

Con motivo de la publicación de su ensayo Dostoïevski à Manhattan, dialogué con André Glucksmann, en su casa, a primeros del mes de enero del 2002, intercambiando puntos de vista sobre el origen último, cultural, del Terror y el terrorismo contemporáneo. Transcripción de aquel diálogo, que mi ordenador fecha el 14/01/02 17:15:06. :


----En lugar del «fin de la historia», de Fukuyama, o el «choque des civilizaciones », de Huntington, usted parece temer un principio de siglo y milenario dominados por la proliferación indefinida y planetaria del terrorismo nihilista, anunciando una suerte de «crepúsculo de la humanidad» y de todos sus valores de tolerancia y libertad, víctimas de la crueldad y el terror indiscriminado.

----Se trata de una posibilidad, pero no de una fatalidad irremediable. El «fin de la historia» fue concebido como una totalidad, el fin de las grandes guerras y los grandes debates ideológicos, y, desde ese punto de vista, erróneo, a mi modo de ver, no habría si no conflictos periféricos, alejados de los grandes centros de civilización, que serian invulnerables. Ya está demostrado, y de que manera, tan trágica, el error fundamental de esa visión. En cuanto al presunto «choque de civilizaciones», me permito subrayar que los nuevos conflictos estallan dentro de las civilizaciones, dividiéndolas y fragmentándolas. Los musulmanes integristas matan y asesinan a los musulmanes no integristas. Hay guerras entre árabes, en Kuwait. Hay guerras entre musulmanes, en Afganistán. Lo que yo concibo, por el contrario, es una suerte de pudrimiento generalizado, que parece extenderse, desde hace diez años, cuando hemos vivido cosas muy horribles, sin contemplarlas de frente, ni impedirlas, como el genocidio de Rwanda, o la guerra en Chechenia, que se prolonga, ante nuestra indiferencia. En Chechenia, un ejército colonial, el ruso, continúa masacrando, violando, destruyendo, incendiando, sembrando el terror, ante nuestra indiferencia cómplice.

----Si entiendo bien su discurso, y su libro, usted teme que la proliferación del nihilismo, el fin definitivo de todos los valores, la multiplicación de sofismas y el relativismo moral, han incubado la extensión planetaria de nuevos terrorismos de muy distinta especie.

----En Europa, los valores siempre han estado amenazados. Desde Grecia, con los sofistas. La Europa cristiana estaba profundamente dividida, durante siglos. Luego estuvo dividida en naciones, con guerras igualmente feroces.

----Si, pero, al mismo tiempo, los pueblos europeos hemos sido grandes constructores de cosas materiales y de cosas del espíritu.

----Si. Pero, dígase usted que muchas de esas construcciones nos han costado muy caras. Nuestra civilización no ha tenido mejores ni peores valores que el resto de las civilizaciones. Por el contrario, nosotros hemos sido víctimas de experiencias espantosas. Las peores experiencias de la historias, en el siglo XX, el nazismo y el comunismo, ocurrieron en Europa. Si Europa, una parte de Europa, está, hoy, un poco más unida, quizá es a consecuencia de tales experiencias. Los fundadores de la Comunidad Europea, que eran un poco de todo, demócratas-cristianos, socialdemócratas, liberales, etc., tenían valores diferentes, pero también tenían muchas angustias y miedo comunes: no querían un nuevo Hitler, no querían a Stalin, eran, al mismo tiempo, antifascistas y anticomunistas, y tampoco querían guerras coloniales. Esas tres condiciones, antifascismo, anticomunismo y anti-colonialismo, están en la base de nuestros valores democráticos.

----A su modo de ver, ¿porque otras grandes civilizaciones, pienso en la musulmana, la hindú y la china, no parecen haber descubierto definitivamente esos mismos valores democráticos?.

----Porque están condenados a nuestro mismo destino. La occidentalización del mundo comenzó en Atenas, una diminuta ciudad. Cada vez que la occidentalización se extiende, la crisis se extiende y prolifera.Y, en ese sentido, ese proceso no es nada inocente. No nos contentamos con exportar libros, o piezas de teatro. También exportamos armas, dinero. Y todo eso comporta la destrucción de las sociedades tradicionales. Lo que ocurre en todas, partes, en las sociedades musulmanas, en la India, es el choque brutal de la occidentalización. Cuando una sociedad no puede vivir como había vivido, durante siglos, y se rompen, para siempre, los viejos lazos tradicionales, víctimas de la occidentalización, crece la tentación nihilista. En ocasiones, en China, o en la India, la occidentalización se consuma contra Occidente, con una suerte de furor anti-occidental.

----En definitiva, parece usted decir, Occidente no solo exporta el progreso: también exportamos la ausencia de valores de los Demonios, de Dostoievski, que quizá sea los ancestros más visibles del terrorista ciego, cruel y asesino de nuestro tiempo.

----Totalmente de acuerdo. Occidente comenzó por exportar a Alcibíades, el primer nihilista de la historia, según Tucídides, el jefe ateniense que traiciona a Atenas por Esparta, que traiciona Esparta por los persas, y vuelve a traicionar a los persas por Atenas, etc.

----Alcibíades no está poseído por el furor destructor de los nihilistas rusos.

----No se crea, no se crea. Los atenienses lo veían de otra manera.

----Alcibíades no practica el terror ciego del terrorista moderno.

----Estuvo a punto.

----A mi modo de ver, Alcibíades tampoco tenía la fe ciega de Robespierre, capaz de pensar y organizar el Terror de masas, con un objetivo político inmediato, pero, desde su punto de vista ¿quien está en el origen último del terrorista de nuestro tiempo... Alcibíades, Robespierre o los nihilistas rusos?.

----Hay un poco de todo eso. Pero, hay, además, la locura que se apodera de la Ciudad, o de algunos individuos. En Europa hubo tres etapas en la emergencia del nihilismo. De entrada, la guerra entre las naciones, la guerra de 1914. La segunda etapa es la guerra civil en el interior de nuestras sociedades. Es la revolución nacional socialista y la revolución bolchevique. Con el Terror que comporta cada uno de esos procesos. La tercera etapa es el estallido de la locura interior. Cuando no se cree en nada. Cuando se piensa que todo está permitido. Cuando se piensa que el Mal no existe. Esas tres etapas del desarreglo y la locura de los individuos y las sociedades están ya descritas por Tucídides. La Guerra del Peloponeso comienza siendo una guerra entre ciudades, que se transforma en guerra civil, en el interior de cada ciudad, y, en el momento de la peste de Atenas, los hombres están tan desesperados que se cometen las peores atrocidades.

----A pesar de todo, de los sofistas griegos a Robespierre, de Saint-Just a Lenin, de la matanza de Munich en 1974 al magnicidio de Nueva York, el 11 de septiembre del 2001, hay una suerte de desertización espiritual creciente, siempre más profunda, una carrera hacia un abismo siempre más hondo.

----El nihilismo es el punto que tienen en común diferentes creencias. El nihilista se dice: «Hoy, todo está permitido». En Munich, mata a los atletas judios. Un año antes, los japoneses del Ejército Rojo Revolucionario descargaron sus ametralladoras sobre los pasajeros que transitaban por un aeropuerto de Israel. Hay una suerte de contagio general. Los hay que creen en su Dios. Los hay que no son creyentes. Los hay comunistas. Los hay imperialistas. Los hay nacionalistas.

----A su modo de ver, ¿que diferencias hay entre un terrorista islamista, un terrorista étnico-nacionalista, un terrorista marxista, o un terrorista de otra especie?.

----Hay diferencias. Pero los une el nihilismo. Uno dice: «mañana habrá una sociedad libre donde el hombre no será explotado por el hombre». El otro dice: «mañana habrá una sociedad basada en la ley religiosa». Otro agrega: «mañana haremos una sociedad basada en la superioridad de nuestro pueblo». Pero también dicen algo en común: «hoy, debemos destruir, matar, arrasar, sembrar el terror, para imponer nuestros criterios».

----Me pregunto si usted no subestima el terrorismo ejercido desde el Estado o el poder ideológico, presente o por venir, cuyo antecedente inmediato me parece datar de 1793, en Paris, cuando el Terror se convierte en una recurso del poder político contra la sociedad civil.

----El Terror de Estado comienza mucho antes. Comienza allí donde existe un Estado o una fuerza constituida. Esa angustia contra el Estado existe en los indios del Amazonas, existe en Grecia, existe en la gran literatura bíblica, donde el poder del Faraón, el poder del Estado, es el más temible de los poderes.

----Pero son Robespierre y Saint-Just quienes fraguan una teoría moderna de la filantropía impuesta a través del terror de masas.

----Sin duda. Pero, en ese sentido, Robespierre se limitaba a copiar a sus predecesores. Los faraones también deseaban hacer el bien.

----Quizá. Pero el Terror parisino de 1793 desembocará en el Terror leninista y stalinista, en Moscú, en el siglo XX.

----Espere, espere. Moscú, de acuerdo. Pero el Terror revolucionario francés, comparado con el terror nazi y comunista, fue algo mucho más modesto, limitado en el tiempo, a la que los mismos revolucionarios pusieron fin, voluntariamente. En Paris, hubo un 9 de Thermidor. En Moscú hubo que esperar setenta años. Se trata de una gran diferencia. Aunque está claro que el recurso del terror es lo que define a un Estado terrorista. El gran error que se está cometiendo, hoy, es pensar que el terrorismo nihilista está limitado a algunas organizaciones tipo Bin Laden, y, quizá, algunos Estados terroristas, como Irak, Libia, o Corea del Norte.

----¿Ve usted otras amenazas y otros Estados terroristas?.

----Si. Veo uno muy grande: Rusia. Lo que hacen Putin y su ejército, en Chechenia, es practicar el terror nihilista. La soldadesca de Putin se comporta con la violencia y la crueldad de una banda terrorista, sembrando el terror entre las poblaciones civiles. Yo he estado allí. Ilegalmente. Pero he estado. Corrompiendo a los oficiales rusos.

----¿No hay una diferencia de fondo entre el comportamiento sanguinario de un ejército de ocupación, corrompido, y la brutalidad espantosa de quienes piensan y realizan la destrucción de las Torres Gemelas en Nueva York?.

----Ojo, los terroristas del ejército ruso, no solo están corrompidos: han destruido, han reducido a cenizas una capital de 400.000 habitantes, como Grozni, que, hoy, es la única gran ciudad, en todo el planeta, arrasada, literalmente, arrasada, barrida, reducida a cenizas, desde Varsovia, en 1944. Algo semejante a lo realizado en Guernica: atacar una población civil, sin motivos estratégicos, con el único fin de aterrorizarla, sembrar el terror. Algo semejante a lo realizado por Hitler en Varsovia. Eso es lo que ha realizado el ejército ruso, arrasando ciudades, y me parece definir, con claridad, espantosa, el nihilismo terrorista.

----A su modo de ver, pues, Washington no está definiendo con claridad los objetivos, prioridades ni alcance exacto de su lucha internacional contra el terrorismo.

----Los americanos han hecho muy bien en aliarse con todo el mundo, para derrocar el régimen de los talibanes. Pero si Bush cree que esa alianza táctica, justa, puede convertirse en una alianza estratégica, a largo plazo, una Santa Alianza de todos los Estados, contra el terrorismo, me temo que se equivoca, completamente.

----¿Que le parecen más peligrosos los Estados terroristas o las «organizaciones no gubernamentales» terroristas tipo Bin Laden?.

----Las dos formas de terrorismo se dan la mano. El ejemplo de Afganistán es el que tenemos más a la mano. Los rusos invadieron Afganistán. Hicieron un millón de muertos. Diez años de guerra. Liquidaron a las elites pensantes. Y en esas ruinas se instalaron los más violentos, los más intolerantes y los más crueles terroristas, los talibán. En el origen, estaba el origen colonial de la guerra rusa contra Afganistán. Hoy, el «modelo» afgano se repite en Chechenia. Los rusos atacan, arrasan, pillan, destruyen, siembran el terror. Francamente, si los chechenos no han desembocado todavía en el terrorismo es, solo, gracias, a su fuerza moral. Y no gracias a Moscú ni al silencio de Europa ante su triste suerte. En Chechenia se ha visto y se ve a los niños violados delante de sus padres, o a los padres violados delante de sus hijos. Las peores atrocidades. Espantoso. El riesgo de un terrorismo ciego existe, en Chechenia. Como en otras partes, allí donde existe un pueblo amenazado de muerte. Si los chechenos hubieran deseado practicar el terrorismo contra centrales nucleares hubieran podido hacerlo. No lo han
hecho. Por suerte, para nosotros, también.

----¿Es que hay una relación entre la miseria, la cultura o incultura y el terrorismo?.

----En el caso de la miseria, no lo creo. No podemos injuriar a quienes son pobres de misericordia. Quienes están en la miseria no incendian las propiedades de los ricos. A lo largo de la historia, ha habido mucha más gente en la miseria que gente rica. Si la causa del terrorismo y el nihilismo fuese la miseria hace mucho tiempo que no habría ricos. En el origen del terrorismo hay, más bien, un origen cultural. Fuera de nuestra civilización, las gentes desembocan en el nihilismo terrorista intentando adaptarse a la nuestra, cuando no viven en un Estado de derecho. Pero la libertad y el Estado de derecho no existen en tres cuartos de nuestro planeta. Para un adolescente, que ha dejado de vivir en su antigua sociedad, y no vive en sociedades como las nuestras, el fusil de asalto Kalaschnikov es un instrumento eficaz para asegurarse dinero, mujeres, poder, un empleo, un grado, y el terrorismo puede ser su entrada en la modernidad, creyendo que todo está permitido porque tiene un arma. De ahí que la tentación del nihilismo terrorista sea universal.

----¿Que hacer, ante esa gangrena de alcance planetario?.

----Se publican libros. Se cuenta la verdad. Se apoya a los más tolerantes. Salman Rusdie, por ejemplo, contó muy bien como estallaron las matanzas terroristas y nihilistas, en la India, al poco de marcharse los ingleses. Se publican libros sobre Africa, contando los horrores. Pero, sobre todo, la gente tiene dentro de ella recursos morales para resistir contra el terrorismo y el nihilismo. En el cuarto avión que debía estallar, en Nueva York, hubo pasajeros que resistieron. Como tenían media hora de retraso, comprendieron lo que estaba ocurriendo. Comprendieron que no solo estaban secuestrados. Iban a morir. Comprendieron que los terroristas deseaban muchas más muertes. Y decidieron luchar, resistir. Moriremos, se dijeron, pero evitaremos otras víctimas. Impediremos que los secuestradores estrellen el avión contra otro blanco terrorista. Murieron. Pero fueron ellos quienes salvaron la Casa Blanca, o una central nuclear. No sabemos. Hay en la persona humana recursos de lucidez y de coraje contra el terrorismo. La lucha contra el nihilismo y contra el terrorismo comienza en el interior de cada uno de nosotros. Los americanos están contentos. Y yo con ellos. Pero la batalla de las ideas no está ganada. Esa batalla no hace más que comenzar. No hay que olvidar que casi tres cuartas partes de la humanidad apreciaron favorablemente el magnicidio de las torres gemelas. Millones de hispanoamericanos se dijeron que «los gringos han pagado por su arrogancia». Los japoneses se dieron «Washingon paga por Hiroshima». Los chinos consideraron vengada la «gran humillación» de la Guerra del opio. Esa guerra de las ideas no está ganada, a escala universal.

----Si me permite una reserva, visto desde Madrid, por ejemplo, ese combate siempre queda un poso de melancolía. Los intelectuales franceses defienden grandes causas universales, pero no advierten que, pongo por caso, en Bilbao, en Zaragoza, en Barcelona, en Madrid, que también son grandes ciudades, también estallan las bombas terroristas indiscriminadas, en centros comerciales, para sembrar el terror y la muerte.

----Eso depende de los intelectuales franceses a los que usted se refiera. En mi caso, hablo a menudo con mis amigos de ese problema terrorista. Hace tiempo que ETA desembocó en el nihilismo terrorista. Hasta el extremo que bastantes de los primeros militantes fueron asesinados, víctimas de una banda que siembra, a su paso, la crueldad, la destrucción, el dolor y la muerte. El terrorismo etarra está en la primera línea del terror nihilista, la barbarie criminal.

Saturday, November 26, 2005

Nicolas Baverez sobre la crisis nacional de Francia y los riesgos de "guerra civil étnica"

Diálogo con Nicolas Baverez, en Le Rostand, la mañana del 14 de noviembre 2005, entre las 9 y las 10.15 de la mañana, para hablar de la fragmentación cultural de Francia y el fantasma de una “guerra civil étnica” en los suburbios y guetos urbano.
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----¿Qué fue primero, la crisis cultural o la crisis política?

----Como en toda crisis nacional mayor, las dificultades que hoy atraviesa Francia tienen muchas dimensiones sociales, políticas y económicas; pero, efectivamente, en su origen último se trata de una crisis intelectual y moral.

----¿Cuáles son los principales rasgos de esa crisis?

----En su primera y única intervención personal, el presidente Chirac solo aportó un elemento nuevo: reconocer que Francia vive una profunda crisis de identidad moral. Chirac solo olvidó un pequeños detalle: reconocer que él mismo es uno los grandes responsables. Dicho esto, es una evidencia que Francia vive una crisis profunda de su modelo social y cultural. Tomando el camino inverso del resto de los países europeos, Francia ha rechazado adaptarse a la mundialización, al fin de la guerra fría, a la revolución tecnológica en curso. Francia continúa anclada en los modelos de economía más o menos autárquica de los años sesenta y primeros setenta, aislada del resto de Europa y del mundo. Tras las grandes huelgas del invierno de 1995, tras la debacle moral del 2002, tras el rechazo nacional al proyecto de Tratado constitucional europeo, tras la crisis de los suburbios, queda al descubierto la necesidad urgente de re fundar el compromiso social de toda la sociedad francesa, ya que nos encontramos ante el trágico paisaje de una nación dividida, fragmentada. De ahí que la crisis política sea, en efecto, en su origen último, una crisis cultural: debemos inventar un nuevo contrato social para la Francia del siglo XXI.

----¿Cuál es el origen último de la fragmentación de la sociedad francesa?

----El referéndum sobre Europa, que se saldó, si recuerda, con el rechazo popular del proyecto de Tratado constitución, demostró el doble divorcio de Francia hacia Europa y hacia el mundo moderno. La crisis de los suburbios pone de manifiesto la fragmentación profunda de la nación francesa.

----¿Le importa ahondar en ese proceso saturnal?

----En términos históricos, Francia ha perdido el carro de un ciclo que comenzó hace un cuarto de siglo largo. En 1981, François Mitterrand fue elegido presidente con un programa que proyectaba consumar una ruptura con el capitalismo. Desde aquellos años, Francia se instaló durablemente en una “burbuja” demagógica cuyo fermento cultural es un anti liberalismo congénito. En términos prácticos, tal arcaísmo se traduce por la incomprensión de la realidad nacional e internacional. No olvide usted que en 1989 y 1990 se consumó la gran revolución a favor de la libertad del siglo XX: la caída del Imperio soviético. Por aquellos años, la diplomacia nacional de François Mitterrand miraba con mucha reserva la revolución de la libertad que se estaba consumando ante nuestros ojos. En esa misma línea, Francia es el único país de Europa que no ha celebrado como un gran acontecimiento la ampliación de la Unión Europea (UE). Bien al contrario, Francia percibía esa ampliación como una muy mala noticia para sus intereses, cuando el resto de Europa ha celebrado un gran acontecimiento, una gran esperanza para la libertad en el continente europeo. El segundo divorcio es el de la incomprensión nacional hacia la mundialización y la economía de mercado. Ese arcaísmo cultural de fondo ha precipitado a Francia en movimientos de rechazo y aislamiento proteccionista, incapaz de consumar las reformas imprescindibles para integrarse en la nueva realidad internacional. Con tales antecedentes, Francia ha precipitado ella sola el doble fracaso de su diplomacia y el fracaso de su modelo económico y social. Ahora nos encontramos ante una alternativa. Bien Francia continúa hundiéndose por esa vía de inmovilismo, fascinada por los modelos burocráticos, proteccionistas, maltusianos, socializantes, de un pseudo patriotismo económico, incompatibles con el gran mercado europeo y mundial. O bien Francia acepta, al fin, las reformas pendientes; como ya hizo España, tras la muerte de Franco, como hizo Inglaterra, como lo hizo Suecia, como comenzó a hacerlo el canciller Schröder en Alemania. No cabe descartar, de ninguna manera, que las fuerzas del inmovilismo sean las que terminen ganando.

----Y ¿cómo explica ese abismo histórico el proceso de la fragmentación social?

----De manera muy simple: el aislamiento, el inmovilismo, han creado bolsas de pobreza, bolsas de desesperación social, que, en muchos casos, se han convertido en bolsas de aislamiento étnico, enfrentando a franceses de distinta condición, distinta raza, con unas consecuencias nihilistas totalmente devastadoras.

----Usted ha llegado a denunciar el riesgo de “guerra civil”, ¿le importaría explicar ese concepto, que, visto desde España, suena pasablemente apocalíptico?

----Del rechazo nacional del proyecto de Tratado constitucional europeo a la crisis de los suburbios ha quedado al descubierto la tragedia histórica de la fragmentación de la antigua nación francesa. No hay riesgos de religión. Sin embargo, hay fisuras sociales crecientes, abismales, raciales, étnicas, generacionales, incluso corporativas. Hay oposiciones cada vez más dramáticas entre el campo y la ciudad, entre los barrios ricos y los barrios pobres de las ciudades. En Francia hay, no lo olvide, 750 guetos oficialmente repertoriados. Hay oposición abismal entre los intereses del sector público y los intereses de los trabajadores del sector privado. Hay oposición entre jubilados, grandes beneficiarios del Estado providencia, en bancarrota, y las jóvenes generaciones condenadas al paro, el empleo precario y la vida el guetos étnicos o sociales. A esa fragmentación social cada día más grave es necesario añadir la atomización de una sociedad que lleva veintitantos años sufriendo un paro masivo, un subempleo evidente, una falta de perspectivas muy angustiosa, y un individualismo radical. En un país dependiente del Estado, durante siglos, la crisis del Estado, endeudado, paralizado, inmóvil, incapaz de dar soluciones, en crisis global, se transforma en ataques de nihilismo y angustia social. Las familias están fragmentadas. El egoismo individualista tampoco aporta soluciones. La irresponsabilidad, incapacidad y crisis del Estado se viven como un infierno insondable. Con lo cual, el cuerpo social de la nación se desgarra, víctima de los enfrentamientos entre clientelas electorales de muy diversa obediencia, de un egoísmo fratricida. Nadie percibe una moral o interés común: ahí crecen las semillas del nihilismo y el terror urbano.

Friday, November 25, 2005

De la Comuna a Naranja Mecánica

Meses antes del estallido de la incendiaria crisis de los suburbios, en una calle de Aubervilliers había una pintada que decía: “Une saison en enfer”. El anónimo autor de ese cartel quizá conozca el legendario “Yo soy un negro...” de Arthur Rimbaud, inspirado en la inmensa tragedia cívica de la Comuna de París, preámbulo a las páginas apocalípticas sobre una ciudad en llamas.

No es un secreto que los primeros exegetas del “Yo soy un negro...” de Rimbaud fueron Léopold Sedar Senghor y Aimé Césaire, dos grandes poetas franceses nacidos en el Senegal y la Martinica. La última mujer que ingresó en la Academie Française (2005) es la argelina Assia Djebar. Hay una gran literatura francesa escrita por autores nacidos en el Caribe, en Oriente Medio, en África, en el Magreb, de muy distintos orígenes étnicos, religiosos y culturales.

Hoy por hoy, la historia de las literaturas francesas es indisociable, en buena medida, de las aportaciones de escritores argelino / bereberes, caribeños, africanos, con una multitud de autores que aportan matices culturales y lingüísticos criollos, mestizos, árabes, bereberes, subsaharianos.

Sin embargo, todavía hay bastantes manuales de historia de la literatura nacional que no incluyen a ningún trovador o poeta provenzal, ya que ni unos ni otros escribían en francés. Y quizá tampoco sea un azar que el primero de los grandes héroes épicos nacionales (el Cid de Corneille) fuese de origen español. Simone Veil sostenía que, en verdad, Francia no llegaría a ser ella misma hasta que París no reconozca el genocidio de la civilización occitana.

Senghor y Césaire, educados en París, en el liceo Louis-le-Grand, a dos pasos del Panteón, tumba de los hombres ilustres de la Nación, fueron los primeros en intentar asumir, al mismo tiempo, su negritud y su condición de ciudadanos franceses. Césaire ha sido un hombre político muy comprometido. Patriarca del Estado senegalés, tras la descolonización, Senghor terminaría enterrado en Normandía. Ambos intentaron el diálogo entre la negritud y la civilización mediterránea. Sus intentos de mestizaje cultural no dieron los frutos esperados.

La escuela pública intentó formar ciudadanos franceses, olvidando piadosamente las diferencias étnicas, religiosas, culturales y lingüísticas. Ese crisol cívico, fruto de la III República y dos siglos de escuela laica republicana, funcionó con aparente eficacia hasta finales de los años sesenta del siglo pasado, cuando la crisis del Estado providencia, la crisis de la familia, la crisis de la integración republicana y la proliferación de guetos étnicos y urbanos comenzaron a provocar estallidos de violencia racial.

Treinta años después, en Saint-Denis, en las afueras de París, donde se encuentra una de las más emblemáticas catedrales del gótico, tumba de los reyes de Francia, viven franceses de muy distinta etnia e inmigrantes de veintitantos orígenes africanos y caribeños. Siendo el Islam la segunda religión nacional, con unos 5 millones de fieles, los musulmanes son minoritarios en muchos guetos, habitados por mayorías de raza negra y origen criollo o subsahariano.

El Estado y las elites parisinas han sido hostiles o insensibles al diálogo cultural propuesto por Senghor y Césaire. Inmigrantes o franceses de origen argelino, marroquí, senegalés, criollo, caribeño, establecidos en los suburbios desde hace dos o tres generaciones, han perdido, si es que tuvieron alguna vez, las referencias culturales imprescindibles. Queda el “... pasta, sexo y rap...” de algunos blogs. Y la profecía de Rimbaud: “Yo soy un negro...”. En su caso, se trataba una cólera apocalíptica y utópica, semilla, creía, del comunismo libertario. Las bandas de incendiarios negros, blancos, criollos y mestizos, sin Dios ni Maestros, están más cerca de “Naranja Mecánica” que de la Comuna de París.

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Background: Líbano-sur-Seine. "Decíamos ayer..."